{Feel Good} I’m a Happy Librarian – Ou pourquoi il faut toujours croire en soi et en ses rêves ☆

Aujourd’hui, après quelques mois d’absence, c’est un *happy* billet que j’ai envie de partager avec vous… Une histoire de passion, de combat mené pour avoir la chance – enfin – de trouver ma place professionnellement.

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Il m’aura fallu huit ans. Huit longues années depuis la fin de mes études, un Master en Ingénierie de Projets Culturels, et l’envie de travailler autour du livre. Une opportunité saisie, quand rien d’autre ne venait, quand je ne savais plus vers où me tourner, quand rester à la maison finissait par me rendre folle. Un poste administratif dans le domaine de l’Education. Un chemin de traverse. Et je l’ai aimé ce poste, j’en ai – sans doute – été la première étonnée. Je l’ai aimé parce que j’avais autour de moi une équipe d’adorables zozos, parce que m’on faisait confiance,parce qu’on y avait une vraie ambition, une envie de faire une différence, de changer le monde, avec toute la naïveté un peu folle que cela implique. Je l’ai aimé, et je crois que j’y aussi appris que j’avais le droit d’être moi-même, d’une certaine manière. Mais je ne m’y suis jamais épanouie, je n’ai jamais pu m’y déployer.

Alors j’ai travaillé très dur pour obtenir un concours, et puis j’ai cherché un poste, et puis j’ai attendu, avec des moments d’espoir, avec des moments de profond découragement. Mais je ne sais pas baisser les bras. Alors j’ai continué à travailler très dur, un second Master, en Littérature d’Enfance et de Jeunesse, pour toujours toujours rester curieuse, apprendre, découvrir… Et quel plaisir, quelle richesse ! Oui, ce sont des dizaines, des centaines d’heures de travail, le soir, après le travail, après le train pour rentrer à la maison, le week-end, les vacances… La nuit aussi, parfois. Sans jamais de regret, tant l’aventure est passionnante. Trois semestres déjà écoulés, il ne me reste « plus que » le mémoire à rédiger. Vous comprenez maintenant la raison de mon absence… 🙂

petite fille licorne

Et puis, en janvier, j’ai eu la chance, la chance immense d’enfin prendre place au sein d’une médiathèque, en tant que responsable de la section jeunesse. Pour être parfaitement honnête, si – il y a huit ans – vous m’aviez demandé dans quelle section j’aurais aimé travailler, je vous aurai répondu, sans aucune hésitation, « section adulte ». Et ce qui est fou, c’est que c’est mon chemin de traverse qui m’a donné l’envie de travailler avec des enfants… Plus que l’envie en fait. Une sorte de « foi », de conviction que c’est là qu’on peut changer le monde. Aujourd’hui, cette place qui est la mienne, je m’y retrouve comme jamais, jamais, je n’aurais cru m’y retrouver. Bien sûr, je débute. Bien sûr, j’ai des tas de choses à découvrir, de marques à prendre, de réalités auxquelles me heurter. Mais j’y crois fort. Tellement fort que les choses ne peuvent que fonctionner, non ? 🙂

Parce que s’il y a une seule chose à retenir de ce récit, c’est qu’il ne faut jamais cesser de croire en soi et en ses rêves. Oui, là encore, il y a quelque chose d’un peu naïf dans mes propos, j’en conviens 🙂 Mais je suis la preuve que dans chaque défaite, dans chaque expérience qu’on n’aurait jamais pensé vivre, jamais voulu vivre, il y a des petits cailloux, qu’on peut laisser se glisser dans nos chaussures et nous faire trébucher, ou dont l’on peut se servir pour se construire pas à pas un nouveau chemin. [C’est là que vous vous rendez compte que j’ai lu beaucoup trop de contes dernièrement huhu…]

St Ex

Oui, je suis une utopiste.
Oui, je suis une bibliothécaire heureuse.
Et je compte bien le rester 🙂

P.S : Inutile de vous préciser que j’aurai l’occasion de trouver dans mon métier une infinité d’idées pour cuisiner, lire, créer et découvrir… Et que je ne compte pas m’en priver ! 🙂

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4 réponses à “{Feel Good} I’m a Happy Librarian – Ou pourquoi il faut toujours croire en soi et en ses rêves ☆”

  1. Lili dit :

    Géniiiiiial !!! Comme toi, il y a quelques années (à peu près le même nombre que toi), je ne me serais pas vu avec un autre public que les adultes. Et puis finalement, on les aime, ces jeunes, une fois qu’on y a goûtés !
    Profite-bien de ce nouveau métier, bon épanouissement à toi !

  2. micmac dit :

    Coooooooooool !

    Voilà.

    C’est tout 😀

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