{Recette Vegan} Pizza Hawaïenne ~ Vegan Aloha !

Ce n’est un secret pour personne, j’aime la pizza. Très fort. Vraiment très fort. Bon, je n’irai pas jusqu’à dire que je pourrais en manger tous les jours mais… presque. En étant végétarienne, j’ai longtemps été contrainte – surtout quand j’étais enfant – aux classiques Marguerita et autres 3 fromages. Et même si, aujourd’hui, de plus en plus de pizzérias proposent des pizzas végétariennes sortant un peu de l’ordinaire, il reste des classiques que je ne pensais jamais avoir l’occasion de manger. C’est notamment le cas de la pizza hawaïenne. Et puis j’ai découvert Hank Vegan Pizza.

Je connaissais déjà son « grand frère », Hank Vegan Burger, mais j’étais intriguée par l’idée de pizzas sans fromage, qui était pour moi THE ingrédient incontournable d’une délicieuse pizza. J’ai goûté 2 pizzas différentes, la Dandy à la truffe et l’Hawaïenne, donc. Et c’était miam ! Vraiment. Différent d’une pizza au fromage, mais très bon. Alors j’ai eu envie d’en faire moi aussi à la maison…

Et justement, en feuilletant le livre de cuisine vegan de Chloé Coscarelli Dans la cuisine de Chloé, publié chez l’Âge d’Homme, je suis tombée sur une recette de pizza BBQ-ananas. Aussitôt dit, aussitôt adapté en mode Lili ! J’ai piqué la très bonne recette de pâte d’Alex, du blog Mes recettes végé-friendly, que j’ai réalisée à la machine à pain, puis j’ai étalé dessus de la sauce barbecue – que je n’ai pas eu le courage de faire maison, j’avoue – des tomates cerise, de l’ananas frais, du tofu fumé, de l’oignon doré et de la coriandre fraiche, au moment de servir. C’était beau, et c’était sans aucun doute bien bon parce que j’en ai refait la semaine suivante 🙂 Donc, oui, la pizza vegan, ça existe. Non, ça ne fait ni peur ni mal, et oui, je vous invite à y goûter même si vous n’êtes pas vegan. On parie que vous allez aimer ? 🙂

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{Roman} Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour – S.G. Browne

commentjai« Pendant les deux mois qui ont suivi l’accident, je ne pouvais m’empêcher de penser à Rachel – le parfum de ses cheveux, le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps endormi à mon côté le soir. Je me vautrais dans la douleur, dévoré par l’angoisse et l’auto-apitoiement. Il a fallu aussi que je m’accommode de l’odeur de mon cuir chevelu en pleine décomposition, de l’arrière goût de formol incrusté dans ma gorge, et de mon corps froid et pourrissant. Tout ça me donnait envie de prendre une douche à l’essence et de craquer une allumette.

Si vous ne vous êtes jamais réveillé après un accident de voiture pour découvrir que votre femme est morte et que vous êtes un cadavre animé en putréfaction, alors vous ne pouvez pas comprendre. »

Andy est un zombie. Il a eu un accident de voiture avec son épouse, ils sont mort tous les deux, laissant une petite orpheline, Annie, et puis un jour, Andy n’était plus mort. Et ce n’est pas simple d’être un zombie. Déjà, on se réveille dans le même état que celui dans lequel on est mort, voire dans un état pire encore pour peu qu’on n’ait pas été embaumé avant de ressusciter… Alors ce n’est pas beau à voir, c’est sûr. Y’a des chairs pendantes, des trous dans le crâne, des membres qui se font la malle, des sutures autour du cou… Difficile de passer inaperçu dans ses conditions.

Si les zombies sont plus ou moins tolérés dans la société, les règles sont néanmoins très strictes : déjà, le zombie doit être « adopté » par ses parents. Sans ça, zou ! à la SPA. Pareil si le zombie se promène dans des endroits publics en plein jour, ou ne respecte pas l’une des règles qui lui sont imposées. Oui, la SPA accueille toujours les chiens et les chats errants, mais aussi les zombies dont on ne sait que faire. Enfin, ça, c’est la première étape. Si personne ne vient le chercher, ils finissent dans un zoo pour zombies, une émission de télé-réalité ou cobayes pour futurs chirurgiens plastiques… (suite…)

{Roman Jeunesse} J’ai avalé un arc-en-ciel – Erwan Ji

arc_en_ciel« Si vous lisez ces lignes, vous êtes tombé sur mon blog.
C’est un drôle de mot, blog.
Si mon grand-père s’était demandé ce que ça veut dire, il se serait mouillé le doigt et aurait tourné les pages de son épais dictionnaire. Moi, j’ai tapé le mot sur Google. C’est ça, le progrès. On n’a plus besoin de se mouiller le doigt. […]
Je m’appelle Capucine, mais on m’appelle Puce. C’est parce que Capucine, c’est le nom d’une plante herbacée, et moi je ne suis pas une plante herbacée.»

Comment parler de ce roman ?
C’est la question que je me pose depuis un moment devant mon ordinateur, tapant, effaçant, tapant à nouveau, effaçant encore. Voilà quelques semaines que je l’ai fini, et il a laissé une trace en moi. Alors pourquoi est-ce si compliqué d’écrire une chronique sur un roman en apparence si simple ?

Peut-être vais-je commencer par vous expliquer pourquoi j’ai choisi de le lire. Déjà, parce que la grande amoureuse des arcs-en-ciel que je suis n’a pas résisté longtemps à l’extraordinaire couverture de ce roman… 🙂 Et puis, aussi, parce qu’il y avait dans ce titre et cette quatrième de couverture juste assez d’ambigüité pour que l’on pense savoir de quoi il allait retourner, mais en même temps…

Alors je me suis lancée et j’ai accompagné Puce, adorable, vive, dégourdie – et n’ayant définitivement rien d’une plante herbacée – dans ses rituels. Ceux de la vie – l’amour et ses chagrins, ses bouleversements, ses choix… – et ceux de son lycée privé du Delaware, qui peuvent sembler si surprenants aux jeunes Français que nous sommes, ou avons été, mais en même temps si drôles, si… exaltants, d’une certaine manière. Comme cette journée où les élèves ont le droit de ne pas porter leur uniforme, à condition de venir vêtu.e d’un pull de Noël le plus hideux possible. Ou cette chasse à l’homme géante (au pistolet à eau !), organisée en fin d’année pour les senior. (suite…)

{Roman Jeunesse} Tant que nous sommes vivants – Anne-Laure Bondoux

tantquenoussommes« Quand ils furent face à face, le vacarme sembla s’atténuer, comme si la neige avait soudain recouvert les fours, les ponts roulants, les poches à coulées, les extrudeuses. Plus personne ne poinçonnait, plus personne n’ajustait ni ne soudait ; nous avions du coton dans les oreilles.
Sous nos yeux, leurs mains se frôlèrent.
Un sourire d’enfant illumina le visage de Hama, et un frisson secoua la grande carcasse de Bo. Nous aurions juré assister à des retrouvailles.
Cela ne dura qu’un instant, quelques secondes fragiles, gracieuses, volées à l’entêtante nécessité de l’Usine. Mais cela suffit à nous rappeler une chose essentielle : le feu qui brûlait dans le ventre de nos fourneaux brûlait encore dans nos veines. »

Bo et Hama s’aiment. Mais pour le forgeron venu du Nord et la fille de la communauté, dans cette ville devenue misérable, où les usines ont fermé les unes après les autres, où chacun s’est petit à petit éloigné de son voisin, ce qui aurait dû être une bénédiction est devenu une provocation. Mais ils s’en moquent bien, Bo et Hama. Ils s’aiment.

Leurs regards se sont croisés un jour, elle quittait l’usine, lui prenait son tour et… le reste n’a pas d’importance. Le dimanche, quand ils ont enfin un peu de temps à eux, ils dansent, s’amusent, se glissent sous les draps, profitent de ces quelques heures de répit que l’usine ne broie pas. Chaque jour, ils participent à la construction d’armes de guerre. Quelle guerre ? Ils ne le savent pas. Mais ils s’en moquent bien, Bo et Hama. Ils s’aiment. (suite…)

{Recette Vegan} Comme un Ker-y-pom… ♥

Moi, quand je vais à Saint-Malo, je joue avec les vagues parce que j’ai 9 ans ¾ dans ma tête (et – en vrai – je fais ça sur toutes les plages…). Moi, quand je vais à Saint-Malo, je vais toujours à Intra Muros, et je marche le long de la plage, et je respire l’odeur de la mer, et j’observe les goélands. Moi, quand je vais à Saint-Malo, que j’ai le temps de flâner, de m’asseoir en terrasse sous le soleil d’été, ou bien au chaud quand le vent glacé me brûle les joues, je vais au salon de thé Bergamote, juste à côté de la cathédrale. Parce que j’aime fort leur thé Russian Star, et que même si j’en ai ramené chez moi, en boire là-bas, ce n’est pas pareil…

Moi, quand je vais à St Malo, j’achète des Niniches à mon amoureux, parce que ça lui rappelle son enfance. Et quand j’ai envie de le faire râler pour rigoler, j’appelle ça des « Nunuches ». Moi, quand je vais à Saint-Malo, j’essaie toujours d’aller goûter aux glaces de chez Sanchez, parce qu’il parait que c’est le meilleur glacier de la ville. Mais le destin est toujours contre moi… Mais surtout, moi, quand je vais à Saint-Malo, je ne repars jamais sans avoir mangé un Ker-y-pom aux pépites de chocolat, toutes chaudes et fondantes. Je m’en mets partout, sur la bouche, le nez, les joues, et c’est presque encore plus rigolo comme ça…

Le Ker-y-pom, c’est un sablé, sur lequel est posé une demi-pomme coupée en fines lamelles, recouverte d’une pâte sablée, avec – éventuellement – des pépites de chocolat dessus. Et c’est trop bon. Alors j’ai eu envie d’en faire chez moi. Mais sans beurre. Oui, même toi, Breton, tu vas t’en remettre, je te promets. Sans beurre. C’est comme ça. Mais avec de l’huile de coco. Et c’est trop bon aussi. Sauf que y’a pas les goélands, pas la mer, pas la plage et pas les cheveux dans le vent… Mais c’est pas grave. Parce que Saint-Malo, j’y retourne bientôt. Et puis en attendant, y’a dans mon four des Ker-y-pom. Ou presque.

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{Feel Good} I’m a Happy Librarian – Ou pourquoi il faut toujours croire en soi et en ses rêves ☆

Aujourd’hui, après quelques mois d’absence, c’est un *happy* billet que j’ai envie de partager avec vous… Une histoire de passion, de combat mené pour avoir la chance – enfin – de trouver ma place professionnellement.

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Il m’aura fallu huit ans. Huit longues années depuis la fin de mes études, un Master en Ingénierie de Projets Culturels, et l’envie de travailler autour du livre. Une opportunité saisie, quand rien d’autre ne venait, quand je ne savais plus vers où me tourner, quand rester à la maison finissait par me rendre folle. Un poste administratif dans le domaine de l’Education. Un chemin de traverse. Et je l’ai aimé ce poste, j’en ai – sans doute – été la première étonnée. Je l’ai aimé parce que j’avais autour de moi une équipe d’adorables zozos, parce que m’on faisait confiance,parce qu’on y avait une vraie ambition, une envie de faire une différence, de changer le monde, avec toute la naïveté un peu folle que cela implique. Je l’ai aimé, et je crois que j’y aussi appris que j’avais le droit d’être moi-même, d’une certaine manière. Mais je ne m’y suis jamais épanouie, je n’ai jamais pu m’y déployer. (suite…)

{Recette Vegan} Cupcakes à la pizza ☆

cuisine_devore« Cuisine et dévore » de Natalie Slater, aux Editions L’âge d’Homme, est l’un des premiers livres de cuisine vegan que j’ai acheté. Ce qui m’a plu, d’abord, c’est son titre et sa couverture, ce joyeux mélange rock-pop-kawaii, et son auteure, avec son faux-air d’Arielle Dombasle version grunge. Natalie Slater ne fait pas dans les détails, elle est plutôt du genre à faire du Cupcakes façon Nachos, des sandwichs grillés « Mac’n’Cheez » ou de la Pizza au Hachis Parmentier. Du genre ultra-gourmand qui cale même les plus affamés !

Toutefois, même si j’adore feuilleter ce livre et que je le possède depuis un bon moment, je n’avais encore jamais testé aucune de ses recettes… Pourquoi ? Parce que la grande majorité est à base de margarine, un produit que je n’utilise jamais, ce qui m’a un peu « bloquée ». Mais maintenant que je me suis davantage familiarisée avec la cuisine vegan, je me sens plus à l’aise avec ce livre et les muffins & autres cupcakes de Natalie m’accompagnent désormais dans ma lunch box le midi… Avec un bol de bonne soupe de légumes maison, c’est parfait !

J’ai eu un véritable coup de cœur pour la recette que je vous présente aujourd’hui ! Déjà – je ne sais pas vous mais… – moi, « cupcake » & pizza dans la même phrase, ça me donne de sacrées envies gourmandes ! Et ces cupcakes ultra-moelleux et très parfumés diffusent en plus une délicieuse odeur à la cuisson… Je ne vous en dis pas plus : il faut les essayer pour le croire !

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{Recette Vegan} Cookies au matcha & cœur fondant au chocolat noir

Je souffre d’une addiction aux cookies… C’est comme ça. J’avoue, je n’ai jamais tenté de la soigner, sinon en essayant tout un tas de recettes différentes 🙂 Comme beaucoup, j’ai ma recette coup de cœur, celle que je fais quand je veux être sûre de réussir mes cookies, quand j’ai besoin d’un goûter réconfortant ou quand je veux les partager avec ceux qui m’entourent. Elle est riche en chocolat noir, bourrée de cannelle et je l’adore !

Et puis, parfois, j’ai envie de tester de nouvelles idées… Selon mon humeur, j’y ajoute du beurre de cacahuète, de l’huile de coco, des cranberries, du thé matcha… mais toujours, toujours du chocolat. Alors quand j’ai découvert cette jolie recette sur Dawanda, je suis tombée sous le charme ! Mais… j’y ai ajouté ma petite touche personnelle 🙂

Je ne vais pas vous mentir… « C’est bon… mais c’est bourratif », aurait dit ma grand-mère. Et elle aurait eu raison ! Il ne s’agit pas ici d’une recette légère et moelleuse, mais de bons gros cookies qui calent bien… C’est le chouchou de mon goûter du matin ! J’en prépare le dimanche et je les conserve dans une boite en fer pour la semaine. La recette est ultra-simple, prête en 30 minutes, cuisson incluse, et elle me permet d’utiliser mes jolies cuillers mesure cuivrées trouvées chez Maisons du Monde ! Parfaite, quoi 🙂

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{Roman Jeunesse} Terrienne – Jean-Claude Mourlevat

terrienne« Et surtout, écoutez bien ceci : respirez, puisque vous ne pouvez pas faire autrement, mais ne le montrez pas ! Inspirez par le nez. Gardez la bouche fermée. Portez des vêtements amples qui cacheront le mouvement de votre poitrine quand vos poumons se gonflent. N’éternuez pas. Ne vous mouchez pas. Ne toussez pas. Ne riez pas. Ne vous essoufflez jamais. Ne courez pas. Evitez de vous approcher des gens. De là où je suis, je sens que vous respirez et je me trouve à plus d’un mètre de vous.
J’en suis restée éberluée.
– Mais… mais, vous respirez bien, vous ?
– Non, je ne respire pas. Personne ici. »

Sur la route départementale 8 entre Saint-Etienne et Montbrison, Etienne Virgil – écrivain en manque d’inspiration – croise le chemin d’Anne Collodi. Parce qu’elle lui fait penser à sa petite-fille Loïse, et qu’il préfère la savoir avec lui qu’à la merci du monde, Etienne la prend en stop et la conduit jusqu’à un étrange lieu-dit : Campagne.

Tout est étrange, à vrai dire, concernant Anne : sa façon de s’exprimer, sans fard, de sauter du coq à l’âne, et puis cette histoire avec sa sœur – Gabrielle – qui a disparu, « comme si elle était tombée dans un trou ».

Gabrielle a rencontré Jens, et vite – trop vite, et en dépit des craintes d’Anne – l’a épousé. Puis elle a disparu. Juste comme ça.

Bien sûr, chez les Collodi, le téléphone est devenu instrument de torture, à chaque sonnerie : et si c’était Gabrielle ? et s’il était arrivé malheur à Gabrielle ?… Pourtant, ce n’est pas par le téléphone que les deux sœurs pourront échanger les quelques mots qui changeront leur vie à jamais, et qui conduiront Anne à Campagne, dans l’espoir fou de délivrer Gabrielle…

Car Jens n’était pas un Terrien, mais un homme de là-bas, ce terrifiant monde parallèle ultra-aseptisé où l’on ne rit pas, où l’on se joue pas, où l’on ne crie pas, où l’on ne s’aime pas. Où l’on ne vit pas, au final. Et où l’on meurt – littéralement – d’ennui. Alors imaginez, l’exotisme d’une Terrienne, pour les influents de ce monde… Imaginez aussi le danger que l’on court quand on ne vient pas d’ici, et que l’on se fait prendre. (suite…)

{Expérience} Et si on faisait germer nos graines ?

L’autre jour, à l’occasion de mon article sur le porridge sans cuisson aux flocons d’avoine, je vous ai parlé de Natura Sense, site d’équipement spécialiste dans l’information et l’équipement de cuisine pour le bien-être et la santé, où vous pouvez trouver notamment extracteurs de jus, blenders, déshydrateurs et germoirs. Pour faire ses propres graines germées, donc, vous l’avez compris ! 🙂

Cet été, Natura Sense m’a proposé de découvrir leurs produits et – curieuse que je suis – je leur ai expliqué mon intérêt pour la germination des graines. En effet, il m’arrive d’acheter de temps en temps des graines germées au magasin bio, mais le coût assez élevé m’en dissuade souvent… Alors l’idée de les faire moi-même me semblait à la fois plus économique, et plus sympa (style petite savante folle dans sa cuisine !). Ils m’ont donc gentiment envoyé le germoir en verre, au format « bocal », de la marque Germ’line. On peut considérer ça comme un « germoir pour débutant » et c’est tout à fait ce qu’il me fallait ! C’est aussi le germoir idéal pour ceux qui n’ont pas trop de place dans leur cuisine.

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